Il ajoute que la rediffusion en réalité virtuelle permet au quart-arrière de se préparer à différentes situations comme s’il les vivait réellement.
« Avec le casque de réalité virtuelle, vous pouvez accélérer les images et vous entraîner à prendre des décisions plus rapidement que dans la vraie vie. Et le temps vous semblera plus lent pendant le match », explique M. Mayne.
Le tournage peut également être ralenti afin que l’utilisateur puisse prendre le temps d’évaluer chaque détail.
« Je pense que le principal avantage est de pouvoir ralentir le jeu, ce qui m’aide énormément », explique Peterkin. « Tout est plus facile à comprendre et je comprends mieux le déroulement du jeu. Par exemple, je suis capable de reconnaître beaucoup plus rapidement les défenses lorsque j’utilise le casque, et tout est plus clair lorsque je revois les actions. »
Sophie Morin, technicienne en loisirs au service aux étudiants, à étudier ce qui rend la RV plus efficace comme outil d’entraînement pour la reconnaissance de schémas et le transfert de connaissances pendant ses études à l’Université Bishop’s.
Son projet, intitulé « Étude des vitesses de lecture à l’aide de différentes modalités de présentation » a soulevé l’intérêt d’un étudiant du programme d’études sportives de Bishop’s. L’équipe de football des Gaiters a mis en place la RV comme outil d’entraînement l’année suivante.
« Il s’agit d’une méthode efficace et intéressante pour entraîner son cerveau en dehors du terrain de jeu, qui peut notamment aider les athlètes en convalescence après une blessure qui souhaitent continuer à améliorer leurs performances », explique Mme Morin.
Elle a partagé ses recherches avec le service athlétisme et l’équipe informatique de Champlain et a contribué à la mise en place de ce nouvel outil au printemps 2025.
« J’ai discuté avec l’entraîneur-chef et il a été très réceptif à l’idée de tester le programme RV avec son équipe », a-t-elle déclaré.
À travers le casque, le spectateur peut voir le centre d’entraînement de Châteauguay et les joueurs qui entourent Peterkin. En regardant autour de lui avec le casque, le spectateur peut voir tous les angles du terrain et revoir les séquences du match de manière immersive, comme s’il y était.
L’entraîneur Mayne a déclaré qu’ils avaient utilisé cette technologie lors de deux entraînements jusqu’à présent et que le quart-arrière n’était pas le seul à bénéficier de la réalité virtuelle.
« Les receveurs apprécient cette technologie, car ils peuvent voir ce que voit le quart-arrière. Cela vous met dans leur peau et vous permet de voir les jeux de leur point de vue », a déclaré M. Mayne.
« Nous pouvons également connecter le signal à un télévision et toute l’équipe peut voir ce qui se passe dans le casque », a-t-il ajouté.
