Amélie Millette-Gagnon (Sciences humaines, profil psychologie, 2010) est une avocate qui travaille au cabinet du ministère de la Justice du Québec.

En tant que conseillère politique et directrice de cabinet adjointe, madame Millette-Gagnon a travaillé sur des projets de loi destinés à l’Assemblée nationale et a fourni au ministre des conseils politiques sur divers dossiers.

« Un ministre doit prendre de nombreuses décisions chaque jour », a-t-elle déclaré. «Vous faites des recommandations et il prend des décisions avec votre aide. »

Enfant, elle a déclaré qu’elle changeait souvent d’avis sur ce qu’elle voulait faire quand elle serait grande.

« Toutes les carrières que vous pouvez imaginer, j’ai voulu les faire à un point ou à un autre », a-t-elle dit en plaisantant. Le droit a toujours été dans un coin de sa tête, mais lorsqu’elle a commencé le cégep, elle s’intéressait à la psychologie.

Originaire de Ste-Hyacinthe, au Québec, elle a choisi le Collège Champlain pour mettre en pratique ses compétences en anglais et se rapprocher de la « grande ville ».

Elle a déclaré que la transition vers un établissement anglophone nécessitait beaucoup d’efforts supplémentaires et, au cours de sa première session, elle a passé de nombreuses heures à utiliser les services de tutorat gratuits du collège.

« Les premières évaluations que j’ai faites étaient remplies de rouge. En travaillant dur, je me suis rapidement améliorée et j’étais fière de moi après la première session. »

Passer du temps avec ses coéquipiers de l’équipe de rugby des Cavaliers l’a également aidée.

« Je dirais que faire partie d’une équipe sportive a probablement été la meilleure décision que j’ai prise pendant mes années à Champlain », a-t-elle déclaré. « On se sent à sa place, on a l’impression de faire partie de quelque chose. Cela m’a permis de me faire beaucoup d’amis. »

Après le cégep, madame Millette-Gagnon s’est rendue à l’Université de Sherbrooke où elle a obtenu un certificat en communication.

N’étant pas encore certaine de ses objectifs de carrière, elle a poursuivi son intérêt pour le droit et s’est inscrite à la faculté de droit de l’UdeS. Après avoir obtenu son diplôme et réussi le barreau, madame Millette-Gagnon a commencé à travailler dans le domaine du droit familial.

« C’était très chargé en émotions et très difficile – c’était presque comme travailler en tant que psychologue », a-t-elle déclaré. Elle envisageait de devenir avocate plaidante et apprenait énormément chaque fois qu’elle avait l’occasion de se présenter devant un tribunal.

En 2017, elle quitte le cabinet où elle travaillait à Ste-Hyacinthe pour un cabinet de Montréal à l’invitation d’un de ses anciens professeurs qui se souvenait de sa passion et de son dévouement. En 2020, madame Millette-Gagnon reçoit un appel d’une ancienne camarade de classe qui cherche à pourvoir un poste au sein du cabinet du ministère de la Justice.

« Je n’étais pas mécontente de mon emploi précédent, mais l’opportunité de faire quelque chose de plus important qui a un impact direct sur la société dans laquelle vous vivez m’a semblé être la bonne chose à faire », a-t-elle expliqué.

Ne pouvant laisser passer cette « chance inouïe », elle commence à travailler comme conseillère politique. En juin 2023, madame Millette-Gagnon devient Directrice de cabinet adjointe.

Voici le conseil de Amélie Millette-Gagnon pour les étudiants actuels et les jeunes diplômés : « N’ayez jamais peur de demander de l’aide. Je travaille dans une profession où l’on attend de vous que vous montriez à quel point vous êtes bon, mais tout le monde a parfois besoin d’aide. J’ai eu des tuteurs toute ma vie. J’ai eu des conseillers d’orientation professionnelle, des amis et des camarades de classe qui m’ont aidé. Chaque fois que j’ai tendu la main, je n’ai jamais essuyé de refus, tout le monde était toujours heureux de m’aider. »

Citations traduites librement de l’anglais.